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Töregene Khatun, régente de l’Empire mongol

Dernière mise à jour : 2 févr. 2023



Je suis Töregene Khatun, une souveraine mongole qui a exercé la régence de l'Empire mongol après la mort de mon mari, Ögedei, en 1241 jusqu'à ce que mon fils aîné soit élu cinq ans plus tard. Je suis née en 1185 en tant que membre des Naïmans, une tribu mongole turcophone de la Mongolie. Après la défaite de mon premier mari, Qudu, par Gengis Khan en 1204, je suis devenu la troisième épouse d'Ögedei. J'ai donné naissance à cinq fils, ce qui m'a permis d'acquérir une influence croissante sur mon mari et sur la cour.

En tant que régente de l'Empire mongol, j'ai montré mes capacités en tant que dirigeante. Après la mort d'Ögedei, j'ai assumé la régence et remplacé les ministres de mon époux par mes propres proches, y compris une conseillère appelée, Fatima. J'ai tout d'abord essayé de maintenir la paix avec la Chine et la Dynastie Song, mais après l'emprisonnement de mes émissaires de paix, j'ai ordonné l'invasion de la Chine en 1242. Les Mongols ont forcé Hangzhou et ont pillé le territoire de la Dynastie Song jusqu'à ce que j'accepte un cessez-le-feu.

En tant que souveraine capable de conserver le pouvoir dans une société traditionnellement dirigée par les hommes, j'ai fait en sorte de faire nommé mon fils aîné, Güyük, comme successeur d'Ögedei. Malgré les objections d'Ögedei à nommer son petit-fils, Siremun, comme successeur, j'ai manœuvré pour faire nommé Güyük en nommant mes proches et en retardant le Qurultay jusqu'à ce que je sois sûr que Güyük serait élu. En 1246, j'ai convoqué l'assemblée et Güyük est devenu Güyük Khan. Cependant, les relations entre Güyük et moi se sont détériorées et il a essayé de saper mon autorité.

Je suis fière d'avoir été une souveraine capable et d'être au sein de l'Empire mongol, et d'avoir transmis la succession de manière significative. Je suis un exemple de ce qu'une femme peut accomplir même dans une société dominée par les hommes.

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